Bourgogne illustrée
par Justine Stevenot
Autodidacte, Justine Stevenot n’a jamais fait d’école d’art. Elle aime d’ailleurs plaisanter en disant qu’« après mille gribouillis, ils ont fini par ressembler à quelque chose ». Le dessin a toujours fait partie de son univers, comme une manière naturelle de s’exprimer et de capturer ce qui l’émerveille.
Profondément attachée à sa région natale, la Bourgogne, Justine en célèbre la richesse à travers ses illustrations : son architecture, son histoire, ses traditions, mais aussi cette lumière et ces couleurs qui changent au fil des saisons. Pour elle, la Bourgogne est une véritable palette d’émotions, un décor vivant où chaque village, chaque rue, chaque façade raconte une histoire.
Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est y glisser des instants de vie : des voisins qui se saluent, un chien qui en rencontre un autre au détour d’une ruelle, des oiseaux qui animent le ciel… Ces scènes fourmillent de petits détails que l’on découvre à chaque nouveau regard. Rien n’est figé : chaque illustration respire, raconte, vibre.
À travers son travail, Justine cherche avant tout à créer de l’émotion et à transmettre l’ambiance d’un lieu ou la douceur d’un instant partagé. Son univers est à la fois poétique, coloré et sincère, un hommage plein de tendresse à la Bourgogne et à la vie qui l’anime.
L'exposition
Justine Stevenot nous invite à redécouvrir la Bourgogne comme on feuillette un carnet de voyage précieux : avec douceur, curiosité et émerveillement. Son travail met en valeur l’un des trésors les plus forts de notre région : son patrimoine. Monuments, toits, ruelles, façades… tout ce qui façonne notre quotidien prend ici une dimension sensible et poétique.
Chaque dessin est une histoire. Les lignes se superposent et s’entrelacent pour révéler la beauté du détail : une ombre sous une arcade, la courbe d’un toit, la vie qui circule sur une place. On ne regarde pas ces œuvres d’un seul coup d’œil : on y revient, on explore, on se laisse surprendre par ce que l’on n’avait pas vu la première fois.
Au-delà de l’architecture, Justine saisit ce qui fait l’âme des lieux : la tendresse du familier, la chaleur des souvenirs, l’élan de l’instant partagé. La Bourgogne apparaît alors comme un territoire vivant, habité, profondément humain.
